Parution : 11/2009
Un dragon gigantesque terrifie les habitants d’un village. Arthur dépêche en urgence son meilleur chevalier, Lancelot – le seul qui soit bon, à vrai dire. Mais voilà-t-y pas que Perceval s’en mêle ! Le drôle a décrété qu’il en avait marre d’être toujours à la traîne. D’abord, dans son pays, on dit que les dragons c’est pas méchant, parce que c’est plus intelligent que les hommes – ce qui lui vaut quelques réflexions sur le QI moyen des gens de sa région… Perceval se fâche même avec Karadoc, bien décidé à rester au chaud à Kaamelott, et que l’autre andouille aille se faire griller si ça lui chante ! Mais Arthur ne l’entend pas de cette oreille : les débiles doivent rester ensemble, et Karadoc est prié de rejoindre son coéquipier. Lancelot, qui organise le combat contre le dragon, ne se doute pas que deux boulets – et un furet – vont débouler dans ses pattes.
Chouette, l’un des meilleurs duos a la vedette ! Perceval, l’un des favoris d’Arthur/Astier, passerait presque pour intelligent. En fait, ici, ce sont les simples qui ont raison : un veillard, des enfants… Lancelot met au point des stratagèmes qui seraient efficaces s’il ne lui manquait pas une qualité essentielle : le sens de l’écoute. Car on ne peut pas vaincre si on ne connaît ni son adversaire ni ses alliés.
Un scénario très original, où l’on retrouve avec bonheur l’humour de Kaamelott. Une vraie réussite.
Florence Raphaël
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