Parution : 07/2009
1890, Dakota du Sud. Des années plus tôt, James R. Hamilton a laissé derrière lui son enfant et sa femme pour se lancer à la conquête de l’Ouest sauvage. A sa mort, Jonny arrive à Deadwood pour se recueillir sur la tombe de son inconnu de père. Le jeune homme rencontre deux des anciens amis de son père, Jim Bridger, un Ecossais, et Samuel, un indien lakota, quand il apprend qu’il détient des pouvoirs surnaturels. Une malédiction pèse sur lui, son père lui ayant légué un livre maudit recherché par des esprits maléfiques.
Le dessin de Jean-Claude Cassini (Tierras Calientes, Le Crépuscule des charognards) n’est pas désagréable, mais le scénario d’Axel Gonzalbo (plus connu comme coloriste, mais à qui l’on doit le Tome 2 de Corpus Hermeticum) n’a vraiment rien d’original. Ce one-shot, s’il se lit, laisse une impression assez mitigée. Si les premières planches s’essayent à créer un véritable background, celui-ci est très vite piétiné au profit d’une succession de scènes d’actions remplis d’onomatopées fracassantes dont on devine la finalité sans difficulté aucune. Des explications émaillent quelque fois ces dernières mais l’ensemble parait fort convenu. On est donc très loin d’un album de Blueberry ou bien encore de L’Etoile du désert du duo Desberg/Marini, et on regrette que les auteurs n’aient pas essayé d’offrir quelque chose de plus étoffé aux lecteurs.
Les bandes dessinées se déroulant à l’époque du western sont trop rares, et malheureusement Badlands ne suscitera pas d’engouement supplémentaire pour le genre.
Ludovic Grignion
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