Parution : 07/2009
Rui, Hitomi, et Ai Kisugi cambriolent les musées afin de rassembler l’ensemble de la collection des œuvres réalisées par Michael Heintz, leur père disparu et qu’elles espèrent retrouver. Leur effronterie (elles annoncent la date et l’heure de leur forfait en envoyant une carte de visite signée Cat’s Eye) amène les forces de police à créer une brigade spéciale pour mettre fin à leurs agissements. Cette dernière est dirigée par Toshio Utsumi, qui est également le fiancé d’Hitomi dont il ignore les activités criminelles. Toshio est contrarié de voir l’attitude de ses collègues changer depuis l’annonce de ses fiançailles avec Hitomi. Suite à un nouveau cambriolage, Mitsuko Asatani débarque au café et percute Rui, qui a pris l’habitude de se travestir en homme pour les repérages : c’est le coup de foudre !
Dixième tome de la réédition en version « de luxe » par Panini Manga de la célèbre série de Tsukasa Hōjō (City Hunter, Angel Heart), ce shonen des années 80 enchantera de nouveau les amateurs de la première heure ainsi que les nostalgiques de l’anime s’ils ne l’ont jamais lu auparavant chez Tonkam. Le ton est léger, et l’intrigue policière disparaît rapidement au profit des relations amoureuses entre les différents personnages, une candeur et un esprit bon enfant caractéristiques qui donnent tout son charme à la série. Ces dix épisodes (93 à 103), qui se situent au 2/3 de la production (cinq volumes sont encore à venir), donne un nouveau tournant à l’histoire : les sœurs Kusugi vont tenter de rattacher Toshio à leur cause. Pas mal de quiproquos subsistent et promettent de savoureux rebondissements à venir. Les graphismes sont représentatifs de l’époque et du genre, Tsukasa Hōjō étant mondialement connu et son trait identifiable. Silhouettes féminines félines et gracieuses sont au rendez-vous, suscitant quelques débordements libidineux, fort heureusement bien gérés.
Un voyage rafraichissant dans le monde des mangas de notre enfance, un classique du shonen à (re)découvrir.
Ludovic Grignion
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