Parution : 04/2009
Embauchés par des pirates, Maud et Guilhem jouent occasionnellement du sabre pour détrousser les riches navires et parviennent à leur destination, Istanbul. C’est de Turquie que venait la mère de Maud et c’est également dans ce pays qu’a disparu le père de Guilhem. Bien que leur objectif prioritaire reste de rattraper les frères Huet et de protéger le trésor des Templiers, les deux jeunes gens espèrent retrouver des traces de leur passé. Mais le charmant guide qu’ils ont dégoté sème la discorde entre eux. Guilhem se méfie de ce marchand un peu trop galant, qui passe beaucoup de temps aux côtés de Maud pour lui apprendre les coutumes et la culture du pays. D’autant que la jeune fille semble avide d’apprendre avec son nouveau professeur. La Rose écarlate s’épanouit sous le soleil de l’orient !
Difficile de retranscrire dans un résumé toute la fraîcheur et l’humour qui ont fait le succès de la série. Entre autres ingrédients, car le dessin et les couleurs sont absolument superbes ! Certes, Patricia Lyfoung ne s’encombre pas de contraintes de réalisme, les personnages parlent tous la même langue, et comme ça, tout le monde se comprend. Mais on s’en fiche, l’histoire est tellement mignonne et l’aventure prenante que le lecteur se laisse embarquer où l’on veut le mener. Et la dessinatrice montre ici une autre facette de son talent. Outre un art quasiment unique de combiner avec beaucoup de bonheur le manga et la ligne claire franco-belge, elle nous dépeint dans ce cinquième album de splendides paysages d’orient.
La Rose écarlate a déjà ses fans, si vous rejoignez la série en cours de route, n’hésitez pas à vous ruer sur les premiers tomes, c’est un must !
Florence Raphaël
Chronique du Tome 4
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