Parution : 03/2009
C’est avec l’impatience du lecteur passionné que nous attendions le retour de notre personnage rose et vert préféré (mais en même temps on n’en connaît pas cent mille, surtout avec un entonnoir sur la tête). Plunk, c’est son nom, vient nous faire rire pour la troisième fois déjà. Troisième album et troisième plongeon dans les profondeurs des mers absurdes et surréalistes. La tonalité de la série n’a pas changé, heureusement !
Les amateurs d’humour noir, gras ou conventionnel, trouveront sans doute cela insipide. Les autres, plus chanceux et dont je fais partie, appréciant l’humour décalé, idiot voire débile (mais toujours bien pensé), se régaleront de nouveau. Les gags, aussi variés dans le fond que dans la forme (strips, une ou plusieurs planches, ou encore un seul dessin) valent presque tous le coup. Vous retrouverez des classiques, se déroulant sur une île déserte, toujours aussi délicieusement stupides. Mais Plunk est drôle par tous les temps et n’importe où, et même dans une autre époque puisque la belle trouvaille de cet album, ce sont les épisodes médiévaux. Le dessin et ses coloris restent plaisants, chatoyants et surtout amusants, ce qui tombe plutôt bien car, rappelons-le, une des particularités de la série est qu’elle est (quasi exclusivement) muette (et chouette). Cela permet de rire en silence… cette remarque est totalement dénuée de sens et prouve que je suis contaminé par mes lectures.
En résumé, un album de Plunk, c’est pas un album de punk, mais ça déchire quand même…
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 2
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