Parution : 11/2008
Aux Antilles, Betty doit donner un coup de main à un de ses ex, joueur invétéré qui vient de perdre une très grosse somme auprès du caïd local. Pendant ce temps, en Australie, Jayden passe ses soirées dans un café. Parce que la bière n’y est pas mauvaise, mais surtout parce qu’il a des vues sur la serveuse. Problème : le petit ami est plutôt jaloux. Le destin va leur jouer un tour inattendu à tous les deux, en grande partie lié aux visions dont ils souffrent de façon commune et qui les emmènent dans une époque lointaine, en pleine Grèce antique…
Dommage que le récit soit si mécanique et prévisible car il y aurait matière à une série passionnante. Mais la surprise du premier tome ne fonctionne plus, ce volume reprenant quasiment le même fonctionnement. Seul l’histoire des personnages change, le souci est qu’ils sont plutôt sans intérêt. La fin est attendue, on se doute bien que leur vision est commune et les ramène à l’Atlantide… Il ne faudrait donc pas que la série dure trop et que chaque tome reprenne ce schéma indéfiniment. L’idée de départ de Thomas Mosdi, bien qu’originale, est vite lassante et semble largement sous-exploitée. On en vient à se dire qu’il faudra au mieux attendre le tome final et laisser le reste se passer sans nous. Quant au trait du dessinateur serbe Mirko Colak, il est de bonne facture, sans permettre toutefois à l’ensemble de décoller. Mais on le reverra sans doute sur d’autres projets, ses débuts auprès de l’illustre scénariste de comics Ron Marz lui assurant un avenir radieux.
Une série qui mériterait mieux, mais qui risque de manquer sa cible.
Arnaud Gueury
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