Parution : 10/2008
Le Club Dorothée a permis la découverte de mangas et Asuka, éditeur de mangas, nous permet de découvrir Dorothéa. Non content d’avoir réalisé cet à-peu-près chiasme sensationnellement ridicule, je m’en vais vous conter non pas fleurette, mais l’histoire de cette nouvelle série. Comme son nom l’indique, elle a pour héroïne non pas une sorcière mais, nuance, une enfant albinos qui a les yeux rouges et qui peut donc être considérée partout comme une sorcière. Partout, sauf dans la cité de Nauders, où ces enfants sont protégés mais du coup enfermés. C’est justement pour sortir de cet enfermement que Dorothéa se met en tête d’intégrer une équipe de mercenaires. Pour cela elle doit convaincre Gyurk, son ami d’enfance…
Que penser de tout cela ? Déjà, l’idée de représenter une enfant albinos dans un livre destiné à une publication en noir et blanc est assez drôle, mais je ne sais pas si elle est volontaire. Ensuite, les fautes de frappe sont légion ! C’est assez agaçant puisque ça donne l’impression que l’éditeur se désintéresse pas mal de la série, d’autant plus qu’il qualifie l’héroïne de nouvelle Jeanne d’Arc, ce qui lui prédestine une fin atroce. Bon, plus sérieusement, outre ces petits problèmes d’impression, l’impression générale, justement (ha ha ha), est plutôt bonne. On s’attache rapidement à ce dessin parfaitement maîtrisé et à cette intrigue moyenâgeuse emballante qui annonce une suite épique. De plus, enfin une série originale où on ne voit pas d’Allemands consommer de la choucroute ou de la bière !
Une héroïne intéressante qui mérite le coup d’œil !
Nicolas Raduget
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