Parution : 10/2008
Alors que Nikolaus poursuit avec réussite son apprentissage du Me262, de nombreux pilotes ne parviennent pas à revenir de leur première mission. Les pilotes sont peut-être jeunes et inexpérimentés mais cet avion à réaction était de loin le plus difficile à manœuvrer du fait de sa puissance. L’état major allemand, malgré l’approche de la fin de la guerre et de la défaite, continue à croire en cet appareil qui pourrait tout changer s’il était mieux maîtrisé. Entre espoirs et réalité, la différence est parfois cruelle et Nikolaus voit chacun de ses retours à la base comme un signe du destin ou plutôt du malin…
Un second album à la hauteur du précédent, les auteurs forcément documentés sur l’appareil phare de la série en distillent les caractéristiques et autres points techniques de façon habile tout en conservant un rythme de lecture fluide. Le style ligne claire qu’est celui d’Olivier Dauger se prête parfaitement au récit, il est difficile de comparer ce dessinateur à Romain Hugault en matière aéronautique mais Olivier Dauger offre de superbes combats aériens. La couverture que ce dernier a réalisée est pour moi la plus belle de la collection Cockpit, elle est vraiment sublime. Les éléments fantastiques entrevus dans le précédent album avaient pu surprendre plus d’un lecteur, pour ce nouvel opus cet aspect n’est plus aussi choquant, on comprend mieux les raisons pour lesquelles Philippe Pinard l’a incorporé au récit.
Une série aéronautique sur la seconde guerre mondiale qui montre une nouvelle fois l’attrait récent pour l’aviation allemande et qui trouvera le dénouement de son premier cycle au prochain tome.
Nicolas Vadeau
Chronique du Tome 1
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