Parution : 10/2006
Sherlock Holmes est mort le 4 mars 1891, dans les chutes de Reichenbach, précipitant avec lui le professeur Moriarty, son ennemi de toujours. Son ami le plus proche, le fidèle docteur Watson, est profondément affecté par ce drame et va se plonger dans le passé encore mystérieux du détective. Il va aller de surprises en surprises et découvrir que la drogue consommée par Holmes lui causait de plus grands ravages que ce qu’il imaginait.
Le mythe créé par Sir Arthur Conan Doyle est ici revisité par Luc Brunschwig et Cecil, sous un angle particulier. Holmes n’est plus, et seul son souvenir persiste, un souvenir biaisé par le voile de mystères que le détective laissait planer sur son histoire et ses états d’âmes. Ce premier tome, un véritable défi aussi bien graphique que scénaristique, respecte l’héritage de Conan Doyle tout en apportant une touche particulière à cet univers. Mais pour le moment, il faudra vous contenter de cet unique volume. Initialement prévue en 9 épisodes dans la collection-feuilleton 32, la série évolue sur un format cartonné, Futuropolis ayant abandonné ce concept. Et qui dit album cartonné dit aussi plus de pages… La suite se fait donc attendre vu le traitement choisi.
L’après-Sherlock Holmes vu sous un autre angle.
Anthony Roux
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