Parution : 09/2008
Sôichi Negishi, 23 ans, a quitté sa campagne natale pour percer dans la musique à Tôkyô. Lui qui est bercé par la pop suédoise et qui rêve en regardant Amélie Poulain a réussi. Ou presque. Si son groupe commence à se faire connaître et à déchaîner les foules, il reste un problème : il fait du black metal ! Caché sous sa perruque et son maquillage, il est connu sous le nom de Johannes Krauser II, leader du groupe Detroit Metal City. Tout en rêvant de percer dans la pop, il se force à écrire des horreurs comme les tubes Homicide ou Viole les femmes…
Véritable phénomène au Japon, cette série fait un carton avec un million d’exemplaires vendus pour chaque tome. Toujours en cours de parution, DMC fait déjà l’objet d’un animé et d’un film live qui sortira en septembre, au moment même de l’arrivée du manga en France. Pourtant la première impression en ouvrant l’album est la surprise. Le dessin de Kiminori Wakasugi est en effet très loin de la qualité habituelle des productions nippones. Les premières pages sont même assez laides, pourtant le trait s’arrange très vite au fil des chapitres et on peut espérer une nette amélioration dans les prochains tomes. De toute façon, le récit éclipse très vite cette déception car tout réside dans les situations auxquelles Sôichi est confronté. A la manière d’un super-héros et de son identité secrète, le héros doit jongler pour satisfaire ses parents, la fille dont il est amoureux et son manager déjanté. Et puis les mangas sur le metal sont plutôt rares et permettent de trouver des histoires nouvelles. A découvrir, même par simple curiosité.
D’après un titre et un look empruntés au groupe Kiss, un manga très drôle !
Arnaud Gueury
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