Parution : 06/2008
Le Portrait de Petite Cosette nous avait grandement intrigué lors du premier opus, qui introduisait une histoire sombre avec l’esprit d’une fille triste venue du passé, des visions hallucinogènes, des métaphores aussi profondes que le centre de la terre, etc. Cet univers fantastique s’était avéré difficilement compréhensible par moments, surtout pour les esprits cartésiens (ou sains). Ce deuxième tome nous offre le dénouement de la série. Le jeune Eiri est plongé dans un souvenir de Cosette et il découvre qu’elle a bien été assassinée par un peintre fou, Marcello. Chose étrange, Eiri semble avoir lui-même vécu l’événement, si bien qu’il commence à croire qu’il a pu être Marcello. Cosette le sait-elle ? Et quel est donc ce mystérieux rituel dont Eiri entend parler ?
Le premier enseignement qu’on peut tirer de cette lecture, c’est qu’on comprend un peu mieux ce qu’on lit. La fin répond à certaines de nos interrogations légitimes, et surtout les métaphores sont un peu moins pompeuses et donc peuvent être captées par les esprits les plus faibles. Ensuite, le descriptif de la vie humaine est sombre et déprimant mais il n’est pas faux. La fin non plus n’est pas très gaie, mais ça ne pouvait pas être autrement vu la tonalité de la série…
Quelques passages encore peu clairs, ce qui est un peu frustrant, mais une fin à peu près compréhensible, c’est déjà ça. A offrir aux amateurs d’ouvrages philosophiques déprimants…
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 1
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