Parution : 06/2008
La série Sept s’enrichit d’un cinquième album. Après les psychopathes, les voleurs, les pirates et les missionnaires, ce sont sept guerrières qui sont mises en scène. En région libyenne, au VIème siècle de notre ère, le royaume N’Nas Amon est bien mal en point. Attaqué par les Perses et les Byzantins, il s’apprête à céder sa capitale. Pour préserver la dynastie royale, la Reine demande alors à un groupe de guerrières sarmartes d’escorter son fils jusqu’à la cité troglodyte de Jabbaren, lieu sûr où le jeune Prince retrouvera sa cousine et pourra concevoir un héritier pour le royaume.
Le premier atout de cette histoire, c’est son ancrage dans une période historique peu fréquemment abordée. Par ailleurs, le récit est très bien structuré par Michaël Le Galli et il repose sur une intrigue assez simple, si bien que tout se lit assez facilement et plaisamment. Plusieurs scènes d’action vous attendront, jusqu’au dénouement final qui ne déçoit pas. Au dessin, Francis Manapul nous livre de magnifiques planches (joliment colorisées par Christelle Moulart), mais son trait est parfois un peu confus, si bien qu’on peine à reconnaître les protagonistes brunes notamment. Rien de bien méchant cependant, l’épopée de ces sept guerrières n’en reste pas moins un excellent divertissement.
Sympathique, Exotique, Pétillant, Tranquille, voilà comment on peut résumer ce cinquième Sept. Juste après Roland-Garros, c’est l’idéal !
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 4
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