Parution : 03/2008
Avant toute chose, j’ai une mauvaise nouvelle à annoncer aux amateurs de Victor Hugo. Cet ouvrage n’est pas un remake des Misérables. C’est même un genre totalement différent ! Kurahashi Eiri travaille dans une boutique d’antiquités. Fasciné par un tableau du XVIIIème siècle, le jeune homme va bientôt tomber sous l’emprise de Cosette, la petite fille dont le tableau fait le portrait. Peu à peu, les visions hallucinogènes vont prendre le dessus sur l’esprit d’Eiri, qui va être contrôlé par l’inquiétante jeune fille. Vraisemblablement assassinée, celle-ci cherche visiblement à se venger, et sème, volontairement ou non, la terreur…
La première chose que l’on peut souligner, c’est l’originalité de l’œuvre. Cette histoire est un savant mélange d’horreur et de mystère, et n’est donc pas à mettre entre toutes les mains car elle dépeint un univers très sombre. Le ton se veut profond, si bien que le propos paraît peu clair par moment, à moins que je ne sois pas doué pour comprendre toutes les métaphores. Cela dit, l’objectif est réussi et l’angoisse nous poursuit durant toute la lecture, grâce au scénario bien sûr mais aussi au dessin qui s’insère très bien dans le genre. Finalement, le double sens du portrait est bien trouvé, puisqu’à travers le portrait peint de la jeune fille, au centre de l’intrigue, on essaye d’en savoir plus sur la vie de la jeune fille et son destin tragique.
Une lecture intrigante et intéressante…
Nicolas Raduget
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