Parution : 03/2008
Las de devoir intervenir contre les dictateurs belliqueux à travers le monde, Jack Hawksmoor a décidé de prendre directement les choses en main et a fait main basse sur les Etats-Unis. Il s’est ainsi auto-proclamé Président des USA et œuvre avec The Authority à fonder un monde meilleur sans guerre, ni pouvoir financier. Mais le peuple n’est pas prêt à accepter d’être « soumis » à cet univers idyllique par la force, et un groupe de super-humains prend alors la tête de la rébellion. Ce faisant, un membre du super-groupe aura l’occasion d’avoir un aperçu de ce que sera ce monde « idéal » qu’ils imaginent.
The Authority prend le nom de The Authority : Revolution, mais je dois bien avouer que, mis à part le changement d’éditeur français (anciennement Semic), je ne vois rien de bien révolutionnaire. Et après tout, ce n’est pas si mal, car la série garde ainsi tout ce qui fait son charme : des héros politiquement incorrects, grossiers et violents. Dans les dessins, Dustin Nguyen, un habitué de la franchise, ne nous dépayse pas non plus, le sang gicle et les têtes explosent toujours. Une nouveauté au niveau du scénariste : Ed Brubaker, qui réussit là son entrée avec un scénario élaboré mais pas trop confus et dispersé comme ont pu l’être certaines histoires. On a droit a un lot de surprises et la fin de ce premier tome nous laisse penser que la suite de cette saga, prenant fin dans le prochain et second tome, nous fournira également son lot de surprises, et qu’après le fantôme du futur, un fantôme du passé refera son apparition…
La série reste fidèle a elle-même avec son ton rude et violent, où nos héros, pas si héroïques que ça, ne devront pas seulement faire face aux super-méchants, mais également à eux-mêmes.
Rudy Tam
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