Parution : 08/2005
Hatsumi Narita vit dans la résidence réservée aux familles des employés de l’entreprise où travaille son père. Un immeuble où l’organigramme de la société n’est pas sans incidence sur les relations de voisinage. Depuis toujours, la jeune collégienne est terrifiée par les Tachibana, et particulièrement par Ryoki, le fils du grand patron. Celui-ci la surprend alors qu’elle achète un test de grossesse pour sa grande sœur et menace de dénoncer publiquement la légèreté de mœurs d’Akane. Dans le même temps, Azusa Odagiri, le secret amour d’enfance d’Hatsumi devenu mannequin, ré-emménage dans l’immeuble et manifeste une certaine attirance vis-à-vis de notre héroïne.
Comme le laisse supposer le résumé de l’intrigue, ce manga est destiné aux jeunes filles (shôjo), au même titre que d’autres séries comme Chobits (Clamp) ou Fruits basket (Takaya Natsuki), les interrogations sur le monde du travail japonais n’étant qu’un faux prétexte. Miki Aihara explore tout du long des douze tomes de son Hot Gimmick (seule série de cette mangaka publiée à ce jour en France) toutes les combinaisons possibles quant aux relations sentimentales des différents locataires : les plus gentils ne sont pas forcément ceux auxquels on pense et les apparences se révèlent souvent trompeuses. Les graphismes sont soignés et privilégient les lignes claires. Le résultat est très agréable à l’œil.
Rebondissements incroyables, cœurs qui battent la chamade et grands sentiments sont donc au rendez-vous dans ce manga à l’eau de rose.
Ludovic Grignion
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