Parution : 02/2008
Cet ouvrage en petit format carré (14*14) présente une histoire totalement muette, en noir et blanc, mettant en scène deux groupes de petits êtres étranges. Ils cherchent tout d’abord à se rejoindre pour s’accoupler sereinement et joyeusement, comme tout le monde au printemps, quoi ! Mais, alors qu’ils sont occupés à œuvrer pour les générations futures, l’un d’entre eux est attiré par une étrange créature…
Premièrement, nous ne pouvons que louer le caractère original de l’œuvre. Format sympathique, allant bien avec le trait moderne de Yann Taillefer, cet album ravira graphiquement les amateurs du genre, un peu voire assez gore par endroits. là où le bas blesse un peu par contre, c’est au niveau du scénario. Une chose est sûre, ça ne vient pas des dialogues puisqu’il n’y en a pas ! C’est plutôt la trame générale, l’idée que l’auteur a voulu faire ressortir qui nous échappe un peu. Autant, jusqu’à la fin du résumé que je vous ai fait plus haut, tout est clair, limpide, et joliment mis en page, mais après, quand le personnage est attiré par la créature, ce qui se passe ensuite est difficilement compréhensible. Est-ce une métaphore de la vie, de la malbouffe, des chaussures indiennes ? Peut-être un peu de tout ça, sauf les chaussures… mais peut-être pas du tout. Cette réponse de normand m’a été apportée par trois amis, qui ont tous comme moi peiné à saisir le sens de la deuxième partie. Alors je veux bien être neuneu, mais on ne l’est pas tous les quatre, surtout qu’on a tous le niveau bac + 3 au moins, sans vouloir me la péter même si j’aime bien ça… Si vous avez compris, mailez-moi !
Un album surprenant donc, mais parfois trop. Bilan mi-figue mi-raisin…
Nicolas Raduget
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