Parution : 02/2003
Suivant Tadashi sur la planète Tokâga, Albator découvre les mêmes pyramides qu’il avait trouvées au fond des mers terrestres, preuve de l’étendue des Sylvidres dans l’univers. Sur Terre, le gouvernement commence à comprendre l’origine du danger mais sa couardise l’empêche d’y croire. Avant de lancer la dernière offensive contre l’armada ennemie, Albator se rend sur Heavy Melder, la planète désertique, où repose son ancien compagnon Tochirô, le génial créateur de l’Arcadia. Mais Sylvidra l’y attend pour une discussion inattendue…
Voilà, c’est fini ! Du moins pour le manga. Car s’il est noté « fin du premier cycle », aucun deuxième cycle n’a jamais vu le jour. Face au succès de son œuvre, Leiji Matsumoto a en effet préféré l’adapter, puis écrire la suite, pour la télé. De là naîtra le « Leijiverse », un monde où se côtoient tous les personnages de sa création (Albator, Tochirô, Emeraldas, Maetel…) dans près d’une douzaine de séries et films différents. Cette densité unique provoquera aussi quelques erreurs plus ou moins volontaires, certains événements, comme la mort de Tochirô ou sa rencontre avec Albator, variant selon les séries ! Dans ce tome, tout avait pourtant accéléré : les révélations sur Tochirô, la motivation des Sylvidres, l’engagement de l’équipage… Ceux qui voudront connaître le dénouement (et plus) pourront (re)visionner la série animée Albator 78, où tout y est révélé.
La fin d’un manga culte, qui, je l’espère, vous donnera envie de lire d’autres œuvres du maître, comme L’Anneau des Nibelungen ou Galaxy Express 999.
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 4
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