Parution : 05/1995
Alors qu’elle intervient outre-atlantique sur une prise d’otage, Vanity Benz est rappelée par son rédacteur en chef, qui lui impose de couvrir l’open international d’échecs pour enfants à Eurodisney. Folle de rage, la journaliste n’a néanmoins d’autre choix que de s’exécuter pour subvenir aux besoins de sa mère et conserver la demeure familiale, sans savoir que ce reportage a priori fort anodin s’avérera bien plus capital que le scoop qu’elle a été contrainte d’abandonner. L’avenir du monde repose sur ses frêles épaules !
On retrouve, dans ce second tome des aventures de Vanity Benz, tout l’univers loufoque de l’écrivain Didier van Cauwelaert. Personnages caricaturaux, situations burlesques, et même une pointe de paranormal : tous les ingrédients sont ici réunis. Cette héroïne aux mœurs légères charmera incontestablement les fans des romans de l’auteur (L’Education d’une fée, Le Père adopté). Pour les autres, apprécier cette série (4 volumes parus) mise en image par Franck Bonnet (Vell’a, Attila mon amour avec Jean-Yves Mitton) se révélera sans doute plus ardu. L’Enfant qui dirigeait la Terre est plus réussi que Cuba-cola, premier volume de la série. Malgré un manque d’action évident que contrebalance une intrigue à l’humour dévastateur, où s’invitent des personnages célèbres de l’époque (François Mitterrand, Bill Clinton, Jean-Pierre Foucault), ce nouvel épisode apparaît plus abouti : l’histoire se poursuit dans le volume suivant, Le Sommet de Venise.
Une curiosité pour les amateurs de Didier van Cauwelaert.
Ludovic Grignion
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