Parution : 01/1968
Les Douze Travaux de Benoît Brisefer, ou comment démontrer que le pauvre Hercule n’est qu’un ringard démodé. Alors que Benoît et le père Dussiflard se promènent à la grande foire de Vivejoie-la-Grande, le chauffeur de taxi est accosté par un de ses vieux amis, Vercheval, avec lequel il jouait dans un petit orchestre étant jeune. Il apprend à Dussiflard que l’ensemble du groupe est milliardaire. En effet, chaque membre avait reçu un morceau de papier… des morceaux qui, réunis, formaient un titre de propriété offert par un de leurs admirateurs orientaux, Hidienn ed Ghrinouitch. Or, Vercheval apporte la grande nouvelle qu’un gisement de pétrole a été trouvé sur ce fief ! Malheureusement, la nouvelle se répand vite et Dussiflard est à deux doigts de se faire chiper son morceau de papier. Il part alors à la recherche des autres membres du groupe pour les prévenir du danger qui les attend, accompagné de Benoît.
Yvan Delporte et Peyo signent ici un scénario d’une grande qualité. L’histoire est passionnante et rondement menée, l’ensemble étant fluide et agréable à suivre. Les gags sont quant à eux fins et délectables. Le dessin est parfait !
On est donc en présence ici d’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, Benoît Brisefer ! Tant du point de vue graphique que du point de vue narratif. C’est sans doute l’aventure la plus captivante de la série, qui ne repose pas que sur les gags pour plaire ! Un des petits bijoux de la paire Peyo-Delporte. A lire absolument !
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 2
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