Parution : 01/1956
Que d’émotions à Champignac ! Le Marsupilami a chapardé une bombonne de métomol, nouvelle invention du comte qui transforme le métal en matière molle. Spirou et Fantasio le rattrapent après qu’il ait causé moult dégâts dans le petit village. Il est temps pour le Comte de ranger dans un tiroir son invention dangereuse et pour nos amis de ramener le fauve jaune à tâches noires à son état sauvage. C’est ainsi qu’ils se rendent en Palombie, où ils ont la mauvaise surprise de constater que l’armée est présente partout. Arrêtés, ils font connaissance avec le général Zantas, qui n’est autre que le cousin Zantafio. Ce dernier s’apprête à déclencher une guerre pour s’enrichir. Nos amis n’ont d’autre choix que de l’aider s’ils veulent échapper à la prison. Malgré la surveillance oppressante qu’ils subissent, ils vont tenter de contacter le Comte car sa dernière invention pourrait finalement s’avérer bien utile…
Le Dictateur et le champignon est sans conteste un des tout meilleurs Spirou de Franquin. Le scénario est antimilitariste à souhait et l’aventure est passionnante. Les dialogues sont savoureux et les gags s’enchaînent avec une grande maîtrise. De plus, le Marsupilami est en grande forme et la scène finale ne manque pas d’émotion. Coté crayon, Franquin nous émerveille une fois de plus.
Voilà donc un autre album à mettre au Panthéon de la Bande-Dessinée. Un chef-d’œuvre qui, tout comme la plupart des Spirou de Franquin, ne se rate pas !
Nicolas Raduget
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