Parution : 01/1965
Tiens mon petit, tu veux un bonbon? Cette réplique et bien d’autres pourraient être signées par Madame Adolphine, qui fleure la gentillesse. Benoît Brisefer la rencontre au square Jules-Petit et se prend d’amitié pour elle. Soudain, elle se sent mal et son pouls cesse de battre. Affolé, le petit garçon finit par appeler Monsieur Vladlavodka qui, après quelques incompréhensions, explique à Benoît qu’il s’agit d’un robot qu’il a façonné pour qu’il ressemble à une vieille dame du quartier. Seulement, lors de la réparation de son Adolphine, l’inventeur inverse deux circuits et le robot devient méchant. C’est ainsi que Madame Adolphine va devenir l’ennemie publique numéro une…
Pour ce deuxième album de Benoît Brisefer, Peyo et Will mettent en scène trois nouveaux personnages qui reviendront à d’autres occasions. L’humour est au rendez-vous et concerne surtout le contraste saisissant entre le robot et son modèle. L’image de la petite mamie gentille et attachante en prend un sacré coup, pour notre plus grande joie. L’auteur joue également sur la crédulité de Benoît, due à son jeune âge, ainsi que sur sa force, pour amener des situations rocambolesques.
Pour conclure, ce deuxième opus de Benoît Brisefer réussit à faire entrer la série dans la cour des grandes… avec tout le plaisir qui va avec !
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 1
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