Parution : 11/2007
Avant de me lancer sauvagement dans une chronique dithyrambique, un point toutefois : la couverture de ce tome 8 est tout à fait magnifique. La plus théâtrale de toutes, vous en conviendrez. Un qualificatif qui sied parfaitement à ce dernier album. Bien sûr, tous les albums de cette série sont « théâtraux » mais celui-là… La faute au Maître d’arme ? Le fameux qui a été débusqué (enfin !) par Armand et Don Lope, manie en effet, aussi bien le verbe que l’épée. La question est de savoir s’il va accepter de venir en aide à nos amis les sélénites. Car le fourbe Prince Jean et le machiavélique Mendoza ourdissent de sombres plans : les sauvages mimes se préparent et la guerre nargue la face cachée de la lune. Une guerre qui ne se déroulera pas sans heurts…
Huit tomes au cours desquels nous avons traversés le monde connu, sommes tombés amoureux, avons libéré des hommes, cherché des trésors, grimpé sur la lune… Les aventures, les conquêtes, les chimères et la lune : bien des ingrédients pour une histoire menée d’une main de Maître. Et huit tomes d’aventures, qui passent ici de la comédie à la tragédie… Car c’est bien de cela qu’il s’agit à la fin de l’album ! Le rythme s’accélère, on se prend à l’aventure, à la guerre : Carne y Sangre ! Maupertuis ose et rit !
Mais comme le dit si bien Armand à la dernière case : cela ne peut se terminer ainsi !
Candice Dhô
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