Parution : 09/2007
Angelino et Vinz sont de retour. Les « machos », entités issues de la matière noire de l’univers prenant une apparence humaine, voient d’un mauvais œil le pouvoir dont a hérité Angelino puisque ce dernier peut les identifier. Alors que nos deux héros essayent tant bien que mal d’échapper à leurs poursuivants, d’autres se préparent à combattre la menace « machos », les célèbres catcheurs dont Angelino et Vinz ne ratent aucune retransmission (enfin ça c’était avant que ça sente le roussi pour les deux sans vouloir faire de jeu de mots avec le crâne enflammé de Vinz).
La course poursuite débutée dans le premier opus est une nouvelle fois orchestrée de mains de maître par Run, on se laisse entrainer dans son délire. Délire, c’est bien le terme qui définit le mieux cette série mais sans pour cela partir dans tous les sens (ou presque). L’auteur mène sa barque là où il l’entend avec beaucoup de talent pour le plus grand plaisir de ses fans (et ils sont nombreux). Le graphisme, mélange de genres que ce soit franco-belge, comics ou manga, laisse sur le cul, vous m’excuserez l’expression mais ça symbolise bien mon état après lecture. Comment rester de marbre devant cette série novatrice qui se démarque des autres séries alors que la surproduction actuelle du neuvième art demande d’être très sélectif dans le choix de ses acquisitions.
Encore une année de patience avant de voir débarquer le troisième opus qui clôturera cette trilogie hors du commun. Pas de doute Mutafukaz est bien une des séries qui marquera son temps.
Nicolas Vadeau
Chronique du Tome 1
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