Parution : 10/2007
L’Agent 212 a depuis longtemps dépassé les 212 gags puisqu’il en est déjà à 26 albums de bourdes diverses et autres situations cocasses. Le titre, rien que lui, est déjà fort bien trouvé comme pour la plupart des autres albums d’ailleurs, avec un bon jeu de mot et la couverture adéquate. Pour ma part j’aurais poussé le vice jusqu’au bout en appelant l’album A l’eau Police ? Est-ce que Sting est là ? Mais c’est bien pour ça que je ne suis pas auteur de bande dessinée.
Raoul Cauvin, lui, en est un confirmé voire plus que confirmé et nous sert une nouvelle ribambelle de gags efficaces. On aurait pu croire à un essoufflement de la série ou à un manque d’idées, on est rassuré de voir qu’il n’en est rien et qu’on sourit toujours autant en lisant les péripéties d’Arthur, aux prises avec le commissaire ou avec sa belle-mère, qu’on voit de plus en plus non sans un certain plaisir. Daniel Kox accompagne les gags de son trait bon enfant, bigrement efficace lorsqu’il s’agit de représenter une situation d’effroi, comme en témoigne la couverture. Les couleurs bien appropriées de Laurent Carpentier ne gâchent en rien le tout, bien au contraire. Ce 26ème album est donc un bon album, à rajouter aux 25 autres d’une série qui n’a guère connue de fausses notes jusqu’à présent.
Une valeur sûre de l’humour !
Nicolas Raduget
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