Parution : 09/1996
Don Cenettone, parrain de la mafia, est mort. Une réunion a lieu afin de présenter l’héritier de son empire du crime aux autres « familles ». Quelle n’est pas leur surprise de constater que le nouveau chef de la famille Cenettone n’a que 12 ans. Sucette à la bouche dans son costume d’écolier type anglais, celui-ci n’est pourtant pas sans ressource. Il s’impose parmi ces chefs de familles en éliminant un à un ceux qui tentent d’abattre le « moutard » comme ils l’ont surnommé. Tout en imposant sa présence (faut bien survivre quand même), il découvre les trames de son empire et ses secteurs les plus puissants et lucratifs comme l’industrie du clonage. Cette dernière est essentielle à la survie de millions de personnes et surtout aux dirigeants du monde : les directeurs des Cartels. Cet enfant en est-il vraiment un ? D’innocence il n’en a que l’apparence. Les autres familles l’apprennent à leur dépend.
La série Fatum, commencée en septembre 1996, marque dès le premier tome par sa violence et surtout le destin exceptionnel d’un enfant de 12 ans qui se retrouve à la tête d’un empire du crime. L’histoire mêle scénario de film mafiosi, guerre des gangs et science fiction. La guerre que mène le jeune Cenettone se déroule dans un monde futuriste où certaines technologies ont été développée (voitures volantes, cyborgs, clones…). Si le graphisme est assez démodé (traits grossiers et couleurs trop classiques), on ne peut qu’apprécier cependant cette série à part qui intrigue. On s’intéresse à cet enfant qui, il faut le dire, est un tueur sans scrupule malgré son air désinvolte.
Beaucoup d’action dès les premières planches ; c’est une série ancienne qui conserve un certain charme.
Olivia Tracqui
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