Parution : 05/2005
Galathéa est restée six ans dans le ventre de sa mère. Six années pendant lesquelles son père a cru a un garçon, qui ne venait pas. Sa mère morte, la petite Galathéa est remise entre les mains du jeune Voglio, qui doit faire son éducation. Car le royaume d’Hurakan, la Cité du Dieu du vent, est dirigé par les hommes, pour les hommes. Les femmes font peur et Galathéa se rebelle. Laissant pousser ses cheveux, un privilège des hommes, elle veut aller plus loin en dressant le majestueux aigle blanc Acis : un affront pur et simple aux yeux de tous. Mais avant ça, il faut que Katari Be, la grande conteuse, revienne.
Le trait est parfois imparfait, la perspective parfois ambigüe, mais l’histoire est là. Le combat d’une jeune fille pour prétendre à ses droits est servi par une colorisation quelquefois « surexposée » mais qui donne le ton. Le fantastique est là, la poésie l’accompagne et l’on se délecte des grandes mises en page : un régal pour les yeux ! Galathéa va prendre son envol, tout comme Stéphanie Hans, qui prend en maturité dans le deuxième tome.
Une trilogie dont le premier album est à découvrir au calme, et avec plaisir !
Candice Dhô
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