Parution : 10/1978
Le Fétiche est le numéro 7 de Benoît Brisefer. N’allez cependant pas penser que le 7 est le numéro fétiche du jeune garçon, cela n’a rien à voir ! Une jolie madame, qui s’appelle Démonia, s’intéresse beaucoup à Benoît. Elle arrive à le trouver et l’emmène (en le kidnappant légèrement) avec deux acolytes dans son château et lui explique à quoi il peut être utile. Lorsque Benoît apprend que Démonia veut utiliser sa force pour qu’il vole un fétiche au musée, l’honnête petit garçon envoie balader les brigands (et leur sirop d’orgeat). Mais ces derniers sont persévérants et vont tenter d’enrhumer Benoît pour qu’il perde sa force et soit à leur merci. Il leur restera ensuite à trouver la parade pour qu’il accepte de les aider, une fois sa force retrouvée…
Cet album est comme l’ensemble de cette série, il ne paye pas de mine mais regorge de détails croustillants. Peyo joue notamment avec la mentalité enfantine du petit Benoît pour amener des répliques inattendues qui peuvent s’avérer hilarantes. Comme souvent, l’histoire est truffée de petits pics sur la société, un des plus beaux exemples se trouve en dernière page. C’est Albert Blesteau qui a dessiné (et co-scénarisé) cet album, et il est loin de faire honte au maître Peyo. La ressemblance est frappante, même si elle fait moins mal que les coups de poings de Benoît.
Encore un album à découvrir ou à redécouvrir. Je dirais même que c’est un de mes numéros fétiches dans cette collection. Je sais, elle était facile ! Bonne lecture !
Nicolas Raduget
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