Parution : 03/2007
Dans la série La Caste des Méta-Barons, l’histoire de la famille est largement détaillée, il y manquait pourtant une part essentielle : la naissance de la caste. Castaka est le début de cette saga. Et tout commence sur la planète Ahour-la-naine où les humains vivent loin des technologies et suivent les préceptes du Bushikara et du Bushikata. Deux peuples s’affrontent perpétuellement en suivant le code du guerrier jusqu’au jour où Divadal-le-Grand voulut prendre le pouvoir au mépris de tout. Il enfreignit les règles et viola la femme du roi Amakura. La vengeance de celui-ci sera à la hauteur de sa haine. Tous les coups sont dorénavant permis. Au bord de la défaite, Divadal réveille une arme aussi destructrice qu’efficace. Et seule la femme qu’il a violé pourra sauver le monde. Ainsi commence la vie du seul homme (fruit d’une union criminelle) qui pourra sauver Ahour. Violence et haine précèdent Dayal et le poursuivront toute sa vie. Ainsi naquit le premier méta-baron.
Alejandro Jodorowksy nous dévoile les premiers mystères qui englobent cette famille de guerriers. Le système de narration (c’est un vieil homme qui nous conte l’histoire) laisse présager une descendance nombreuse et riche en événements avant d’arriver à Othon (le premier tome des Méta-barons). Le scénario dense ne laisse pas de répit au lecteur et cette mise en bouche ravira les fans de l’univers de L’Incal. Das Pastoras nous offre un dessin soigné et détaillé. Les couleurs dans les tons pastels contrastent avec l’histoire sanglante et laissent présager une ambivalence forte dans la suite de la série.
Ravie par ce tome, les premières révélations que l’on découvre m’ont donné envie de relire les albums du même univers de Jodorowsky. Vivement la suite!
Anna Sam
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