Parution : 07/2006
Berlin, fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les Alliés bombardent sans interruption la capitale du IIIème Reich. Les bâtiments ne sont plus que des ruines, les morts s’entassent, le front recule de jour en jour mais la propagande n’annonce que des bonnes nouvelles. Parmi les cadavres, des dignitaires nazis sont retrouvés. Victimes comme tant d’autres du feu des obus ? Pas du tout, un assassin erre dans leurs rangs et fait une véritable boucherie parmi l’élite du parti. La police allemande est sur l’affaire mais le tueur semble insaisissable.
Il est assez rare qu’un récit se passe entièrement parmi les grands méchants de l’Histoire et pourtant les auteurs s’en sortent à merveille sans entrer dans la caricature. Les victimes méritent leur sort mais nous avons envie que cette affaire se résolve, pourtant. Dessin et couleurs nous plongent directement dans cette atmosphère sombre, rythmée par les bombardements incessants. Le lecteur se trouve vraiment au cœur de l’ignominie dans cette fin de règne décadente.
Il est des albums qui méritent de figurer dans toutes bonnes bédéthèques, celui-ci en fait partie.
Anthony Roux
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