Parution : 09/2005
Shania Rivkas est orpheline à l’âge de 12 ans après l’assassinat des ses parents, brillants intellectuels juifs, par le KGB. Elle devient complice d’un jeune voyou, Anton, jusqu’au jour où il disparaît. Elle s’en sort ensuite grâce à un faux passeport néo-zélandais et fuit vers l’Europe occidentale. C’est ainsi que Suzan McKenzie rencontre le diplomate américain James Fitzroy, une vieille relation de son père, et devient sa fille adoptive et collaboratrice à 25 ans. Lors d’un voyage à Bruxelles pour un sommet de l’OTAN, elle est contactée par Anton qu’elle croyait mort. Celui-ci est sous la menace d’un inconnu qui va faire chanter Lady S. et l’obliger à dérober un rapport secret à l’ambassadeur Turc. Après ce résumé pompeux mais nécessaire, intéressons-nous à cette suite, dans lequel Lady S. va devoir accomplir sa mission.
Au niveau scénaristique, on retrouve le côté politico-espionnage qui n’est guère nouveau dans le monde de la BD, c’est le gros défaut ! Malgré tout, l’histoire est riche en rebondissements pas forcément prévisibles. De plus, elle élucide assez bien les mystères qui restaient en suspens dans le premier opus, ce qui comble en partie le manque d’originalité. Les dessins et couleurs de Philippe Aymond sont dans la continuité de l’album précédent. Un style proche de celui de Largo Winch, agréable et maîtrisé, en mieux peut être.
Au final, cette série offre un divertissement d’assez bonne qualité même si on pouvait s’attendre à mieux après lecture du Tome 1.
Nicolas Raduget
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