Parution : 04/1996
Et bien voilà ! Garulfo fait désormais partie de la race humaine. Mais tout ne semble pas se dérouler comme prévu. Il est même dans une fâcheuse situation. Le pire dans tout cela, c’est qu’il ne s’en rend même pas compte. En effet, la duègne d’Héphylie engage des malfrats pour l’éliminer afin de laver l’affront fait à la belle princesse. Le grand veneur Hégueulard de Guezberques, également Premier Ministre de sa Royale Majesté, fomente lui aussi un plan pour l’occire. Et pour finir, son mariage avec Pipa, la princesse qui en fait n’en est pas une, semble compromis étant donné que sa généalogie princière n’existe pas. Vous ne trouvez pas que cela sent un peu le cramé pour Garulfo ? Oh non, c’est un dragon ! Et qui dit dragon, dit Anjalbert de Gonfalon. Aïe !
Avec ce deuxième tome, Alain Ayroles clôt le premier cycle des aventures de Garulfo. Sur un ton toujours humoristique, le scénariste fait une critique sociale bien plus poussé que dans le tome précédent. Et où il montre que l’assiette du voisin n’est pas toujours meilleure que la sienne. Entendez par là qu’il faut savoir se contenter de ce que l’on a ! Mais ce n’est pas tout. Intrigues, manigances, traitrises et même dragon s’immiscent dans cette histoire pour notre plus grand bonheur. Qualité narrative il y a, mais également qualité graphique nous avons. Bruno Maïorana, dont le trait est plus affirmé sur ce tome, régale nos pupilles. On notera cette superbe illustration pleine page avec un certain dragon très réussie. Mais ceci n’est qu’un exemple ! Une belle prestation graphique talentueusement mise en couleur par le troisième homme de la série, Thierry Leprévost.
Oyez, oyez, braves gens ! Nous vous invitons prestement à sauter dans le troisième tome !
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 1
Poster un Commentaire