Parution : 11/2011
Alors qu’ils géraient tous les deux une librairie consacrée aux mythes et aux légendes, Nick Hammond et sa femme Anastasia sont subitement devenus riches. Très riches. Et leur passion est devenue leur travail à plein temps. Consacrant sa fortune à démonter les complots et débusquer les vérités cachées, le jeune couple a alors créé la Mystery Society. Mais, peu avant que Nick se soit aventuré au cœur de la Zone 51, le besoin de trouver des recrues s’est fait sentir. Une annonce remarquée par de curieux personnages qui se font fort d’apporter leurs étonnantes capacités…
Décapante et pleine de références, cette série est sans doute la première grosse pépite du catalogue de l’éditeur. A la croisée entre plusieurs titres ultra-connus (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, X-Files, etc.), Mystery Society apporte du sang neuf au genre. Sur un univers co-inventé avec Ashley Wood, le récit très vif de Steve Niles (30 jours de nuit) est une merveille de dynamisme et permet une entrée en matière directe et sans prologue à rallonge. Son héros, à la fois dandy et aventurier, est lui aussi une réussite. Mais ce sont surtout les trouvailles au sujet des nouveaux membres du groupe qui font mouche, notamment Jules Verne, dont le cerveau – la seule partie encore existante de son « ancien lui » – actionne un robot au look improbable. Ce titre est enfin et surtout l’occasion de découvrir Fiona Staples, dessinatrice et coloriste canadienne au talent certain.
Une excellente surprise, maitrisée et prenante.
Arnaud Gueury
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