Parution : 01/2013
Quel lien entre Yûsuke Fujisaki, alias « Bossun », au super-pouvoir de concentration, Hime Onizuka, surnommée « Onihime la Princesse Démon », une ancienne yankee qui manie sa crosse de hockey fétiche avec fureur, et Kazuyoshi Usui, dit « Switch », spécialiste en informations de toutes sortes et dont les seuls mots sortent de son logiciel de synthèse vocale ? A priori, pas grand-chose. Pourtant, ces trois lycéens hors du commun sont les créateurs – et seuls membres – du Sket, le Club des Protecteurs de la Vie scolaire. Vous avez perdu quelque chose, vous avez des ennuis ou vous voulez simplement qu’on vous rende un service ? Ce sont eux qu’il faut voir. Enfin… à condition de ne pas trop leur en demander non plus…
Parus simultanément, ces deux premiers tomes permettent aux lecteurs de rapidement se familiariser avec l’univers un poil loufoque de Kenta Shinohara. Sur la base classique de la comédie en milieu scolaire, le mangaka crée un petit univers bien rempli de situations amusantes, de personnages absurdes et de rebondissements farfelus. Dans la droite lignée de séries délirantes comme Kimengumi – Un collège fou, fou, fou, Sket Dance se permet presque tout. Les gags fusent à un rythme effréné, sans user du comique de répétition, et laissent même parfois place à quelques moments plus sensibles. Pour nourrir son travail, l’auteur utilise quelques références bien connues pour des passages vraiment hilarants, n’hésitant pas à introduire des éléments fantastiques ou historiques pour ne jamais lasser ses lecteurs. En bonus, chaque chapitre est commenté par le mangaka, qui n’hésite pas à parfois critiquer ses propres choix en apportant un regard décalé sur la conception de son œuvre.
Immense succès au Japon où la série en est au Tome 20, Sket Dance est un hit assuré et largement mérité !
Arnaud Gueury
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