Parution : 11/2012
Le soir de Noël, un duo de pompiers intervient pour stopper un incendie qui s’est déclaré dans un restaurant indien. Quelle surprise lorsqu’ils voient un jeune garçon de huit ans sortir de là, noir de suie et une pelle à la main, en disant qu’il avait essayé de sauver tout le monde mais en vain. Et les soldats du feu ne sont pas au bout de leurs surprises. Car, en sortant le dernier corps calciné, ils s’aperçoivent que les autres cadavres ont disparu, ainsi que le jeune garçon qui n’est autre que Norman. Ainsi débute la première « histoire d’effrayance » vécue par ce très jeune tueur psychopathe. Aurez-vous le cran de passer Noël en sa compagnie ? Brrr, ça fait froid dans le dos. Mais ce n’est pas tout ! Attendez de voir ce que vous réservent les monstres de la forêt. Tiens, je crois qu’il y a un zombie qui gratte à la porte !
Stan Silas arrive à point nommé avec ce quatrième tome qui éclaircit certaines zones d’ombre concernant la vie de Norman. L’auteur le fait de manière originale en déclinant des événements clés sous la forme de trois histoires qui font vraiment claquer des dents, tel un recueil de légendes urbaines. Vous saurez ainsi comment et pourquoi tonton Cyprien dort dans le fond du jardin ou encore pourquoi Norma, la mère de Norman, dort toujours et ne se réveille pas. Et ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. Comme d’accoutumée, cet opus est un concentré de références cinématographiques bien placées, d’humour (toujours noir) et d’effrayance qui, loin de nous repousser, nous attire pour mieux nous faire frémir de rire ou rigoler de peur. C’est selon les caractères. Dans tous les cas, c’est mortellement efficace ! Le pire est que le graphisme de Stan Silas rendrait presque sympathique cette chère tête blonde. Cela donne la chair de poule !
Un album de transition bien tourné qui augure un retour en fanfare du petit Norman. Qu’il est gentil !
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 3
Poster un Commentaire