Parution : 11/2012
Kriss de Valnor se réveille dans les bras d’Hildebrün, fille du Roi Guustavson, sans savoir comment elle y est arrivée et se demande si son voyage chez Freyja était bien réel. Ce qui est certain, c’est que l’épouse d’Odin a décidée que Kriss de Valnor n’échappera aux flammes du Niflheim que si elle réalise un acte digne d’élever une Princesse au rang de Reine. Jusque-là, elle ne pourra tuer aucun être vivant, ne serait-ce même une mouche, sous peine de se voir transpercée par une flèche située à l’intérieur de son corps. Notre héroïne se retrouve, ainsi diminuée, dans un contexte où une lutte de pouvoir s’engage entre Magnus, adepte de Yavhus le Dieu unique, le Roi Guustavson et Taljar Sologhonn, le Roi guérisseur.
Yves Sente (XIII) a désormais son personnage principal, Kriss de Valnor, bien en main. Après les éclaircissements du tome précédent, il est intéressant de voir la manière dont il la met en difficulté. En effet, Kriss de Valnor, qui est si vaniteuse, sûre d’elle et prompt à répondre au combat, se retrouve dans une situation très inconfortable où elle est déstabilisée, piégée et faible. Le scénariste met en scène ce combat intérieur dans une histoire riche en rebondissements où trahison, sentiments amoureux et conquête du pouvoir nous guident vers un climax à la hauteur de nos attentes. Une aventure haletante que Giulio De Vita (Wisher) anime de son dessin percutant et fluide. Associé à la mise en couleur de Graza, le dessinateur rend parfaitement palpables les tensions et les émotions des protagonistes tout au long du récit.
Incontestablement, le duo d’auteurs fait merveille et donne ses lettres de noblesse à cette série qui n’a rien à envier la série-mère.
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 2
Poster un Commentaire