Parution : 08/2012
Au démarrage de cette histoire, notre héroïne n’est pas dans la meilleure des postures, puisqu’elle est en prison ! Et encore, elle va vite se rendre compte qu’il y a pire, comme situation… En détention provisoire, suite au meurtre de Liouba Dobrovna, elle a bon espoir, à juste titre, de faire reconnaître la légitime défense lors de son procès. Là où les choses se compliquent, c’est quand le Colonel rencontré dans l’album précédent la force à s’évader avec l’aide de plusieurs complices, avant de maquiller sa mort. Officiellement décédée, elle est forcée de réintégrer cette mystérieuse section française, dont les services sont aussi secrets qu’illégaux. Le Colonel, ayant constaté qu’elle avait des réflexes de précision innés dès lors qu’il s’agissait de manier une arme, lui confie alors une mission dans une cathédrale italienne. Toutefois, que les choses soient claires, celle-ci n’a rien de catholique…
Une nouvelle fois, Lady S. est dans de beaux draps (à part en prison peut-être) ; heureusement, elle peut compter sur des amis toujours prompts à la tirer d’affaire. Ce Tome 8 est fidèle aux précédents, rempli d’action et de rebondissements bien sentis. Au dessin, Philippe Aymond livre de magnifiques planches, aux décors soignés, aussi bien pour les scènes d’extérieurs que les scènes d’intérieur. Ce réalisme graphique, superbement maîtrisé, est un régal, et fait oublier les quelques passages un peu « too much » du scénario, qui font cependant partie du charme d’une série de ce genre.
Lady S. ne s’essouffle toujours pas, malgré un rythme de vie impressionnant !
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 7
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