Parution : 04/2012
Emma Doucet a traversé le siècle. Aujourd’hui veuve et vieille dame au fichu caractère, elle se remémore avec nostalgie sa vie avec son grand amour, Pierre. Tout aurait pu se terminer tranquillement si elle n’avait pas reçu une balle, la tuant sur le coup. Pourtant, Emma se relève de sa chute. Morte mais vivante… Il faut dire que mis à part ce trou la traversant de part en part, quelques mouches virevoltant autour de son corps qui commence à verdir, rien ne présage de sa mort, même pas Emma qui continue de fumer, de rouspéter. Mais qui a voulu l’assassiner ?
Hubert est aux commandes côté scénario et, le moins que l’on puisse dire, c’est que le lecteur se laisse complètement prendre par l’histoire, suivant avec délectation (mais oui !) la vie posthume d’Emma, cherchant à comprendre avec elle pourquoi elle continue de vivre malgré sa mort. Impossible ? Non, pas pour notre mamie héroïne zombifiée. Si l’histoire fonctionne aussi bien, nul doute que c’est grâce au dessin tout en courbes et en tons sur tons de Zanzim, qui avait déjà officié auprès de Hubert avec l’excellent album La Sirène des pompiers. Il réitère avec succès dans ce diptyque dont on tarde d’attendre la suite déjà prénommée Anisette et formol. Tout un programme !
Le premier tome de Ma vie posthume est à découvrir absolument ! Certainement une des meilleures surprises de cette année.
Anna Sam
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