Parution : 05/2011
2040, Baïkonour, ville pénitentiaire sous juridiction russe. Yerzhan est un jeune homme qui rêve de liberté, entre cette ville contrôlée par les Russes et un beau-père violent, celui-ci est loin de se réaliser. Pourtant, sa route va croiser celle d’une femme détenue en prison et plus précisément dans le quartier de haute-sécurité. Yerzhan va d’ailleurs lui donner un coup de pouce lors de son évasion, serait-ce en quelque sorte le début de la liberté pour le jeune Kazakh ?
Ayant débuté tous deux leurs carrières respectives aux éditions Paquet, Régis Hautière et Efa collaborent pour la première fois sur un projet commun. Ce premier tome met en lumière un personnage principal ambitieux mais à qui il manque une occasion, un déclic, pour s’accomplir en tant qu’homme. Il ne faut pas oublier l’autre personnage très important de l’intrigue mais dont on ignore encore tout, que ce soit son identité ou ses origines. Une chose est sûre, le mystère autour de la fugitive trouvera ses réponses dans les prochains opus. Régis Hautière traite des faits de société tels que la religion, le terrorisme, l’occupation d’un pays par un autre et bien d’autres encore sous couvert d’une aventure qui débute sur les chapeaux de roues. Le trait d’Efa colle parfaitement à cette histoire, le dessinateur espagnol a beaucoup évolué depuis ses débuts avec sa série Les Icariades. Le graphisme est proche de celui de Kia Ora mais cette fois-ci employé dans un contexte contemporain.
Un premier tome qui donne envie d’en savoir plus.
Nicolas Vadeau
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