Parution : 02/2011
Le Petit Pierrot est de retour avec son ami l’escargot. Plus que jamais attiré par la Lune, notre petite tête blonde est bien décidée à toucher les étoiles. Chevauchant son invention, un livre volant, Pierrot nous fait partager sa rêverie. Au gré de ses rencontres et de ses bêtises, nous traversons le temps d’un instant, avec tendresse et volupté, l’enfance que les adultes ont quittée, il y a bien longtemps. Peut-être pas tous finalement !
Reprenant la même formule que le précédent opus, Alberto Varanda (Paradis perdu) nous régale une nouvelle fois. Dans les différentes saynètes, l’auteur nous transmet bien la tendresse et la poésie des rêves du Petit Pierrot sans jamais trop en faire. Le jeune aventurier, éternellement accompagné de son escargot, toujours aussi terre à terre, est mis en face de situations un peu plus adultes (les sans-abris, la gente féminine). Toutefois, on notera qu’il y a un petit fil rouge à l’histoire cette fois-ci : le livre volant. Belle métaphore, n’est-il pas ? Le dessin est une fois de plus irréprochable, tout en rondeur et en douceur. Alberto Varanda fait une petite incursion dans le photomontage et nous propose même quelques illustrations dans un style proche d’Andreas (Rork).
C’est avec plaisir que petits et grands retrouveront cette nouvelle rêverie du Petit Pierrot. En attendant de toucher la Lune !
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 1
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