Une vie sans Barjot (Appollo, Oiry) – Futuropolis – 16€

Parution : 03/2011

« Are teenage dreams so hard to beat. Everytime she walks down the street. Another girl in the neighbourhood whish she was mine, she looks so good”. Tel est l’hymne du groupe Undertones, bande originale de l’aventure de Mathieu, de Barjot et de tous les protagonistes qui croisent leur chemin dans cette nuit qui a tout d’initiatique. Mathieu a fini le lycée et doit quitter sa banlieue pour aller poursuivre ses études à Paris. A 18 ans, il n’a pas réalisé tous ses désirs et a peur de l’inconnu qui ne lui assure nullement la réalisation de ses projets adolescents. Mathieu s’offre alors un baroud d’honneur. Au Bateau ivre, il croise Noémie, la fille qu’il convoite secrètement depuis des années. Celle-ci lui laisse entrevoir une ouverture en le conviant à une « after » dans une résidence privée. Voilà une quête à la hauteur des aspirations de Mathieu. Sans voiture, en pleine nuit, Mathieu et Barjot rejoignent péniblement l’appartement de leur pote Fred, le mec le plus cool du monde, qui va les accompagner en voiture pour les 20 kilomètres qui les séparent de la soirée. C’est sur et certain, Mathieu et Barjot ressortiront grandis de cette virée entre garçons….
« La vie c’est une saloperie et il n’y a qu’un moyen de lutter contre cette pute : c’est d’être con. » Tel est l’adage de Barjot, voir même une profession de foi au regard de l’énergie dépensée par le héros à faire de grosses conneries. A la fois poignant, férocement drôle et imbibé de rock n’roll, les auteurs nous livrent le récit de la jeunesse. Cette jeunesse qui ne se conforme pas encore au monde des adultes et qui entrevoit déjà ces difficultés.
On a tous un Barjot dans notre cercle d’ami, cet album nous rappelle à quel point il peut avoir un rôle important….