Parution : 08/2010
Celui qui fait du stop au début de l’album, c’est Aton, momie de son état depuis plusieurs millénaires et à peine décrépie, fuyant Zombillénium et son boulot de vendeur de barbe à papa qui le déprime. Les deux qui viennent le chercher en voiture sont Francis, un vampire, et Sirius, un squelette. Tous les trois se connaissent bien, ils bossent dans le même parc d’attraction, Zombillénium, un parc pas tout à fait comme les autres. Au retour, alors que les trois compères discutent de l’avenir d’Aton, Francis percute de plein fouet un pauvre homme au bout du rouleau. Ça tombe finalement plutôt bien, il en avait tellement marre de la vie que le voilà mort. Ou presque. Francis lui offre alors la vie éternelle… et un contrat à durée indéterminée à Zombillénium. Ce nouveau venu va découvrir un monde plein de surprises, de nouveaux amis (aaah, Gretchen…), de nouveaux ennemis et va surtout se retrouver au cœur de cette histoire (im)mortelle. Pourvu que le diable ne s’en mêle pas !
On connaissait Arthur de Pins notamment pour sa série Péchés mignons et ses personnages aux formes généreuses et arrondies, on reconnaît son trait et sa technique de travail (tout à l’ordinateur) au premier coup d’œil. Pour Zombillénium, les personnages ont une nouvelle envergure : finies les rondeurs et place à des êtres plus réalistes (même si, admettons-le, un loup-garou ou un squelette tout blanchi auront du mal à jouer le côté véridique). Si du côté visuel l’album est une franche réussite, le scénario atteint lui aussi des sommets. L’histoire est drôle, pleine de rebondissements et d’action, et l’humour est omniprésent sans en faire trop.
Une franche réussite !
Anna Sam
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